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 Pourquoi monter à cheval ?

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5 participants
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Calamity





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MessageSujet: Pourquoi monter à cheval ?   Pourquoi monter à cheval ? EmptyDim 24 Avr - 14:12

Je suis de retour avec mes questions existencielles Rolling Eyes
En tant que future monitrice d'équitation, je me pose beaucoup de questions sur le sport que je vais enseigner. Notament sur son éthique car, comme vous devez le savoir, l'équitation est menacée à cause de l'émergence de la cause animale et de divers scandales dans le monde du cheval : on estime que si rien n'est fait niveau bien-être équin, l'équitation comme sport ne sera plus enseignée en club d'ici 5 à 10 ans. Même avant d'être au courant que mon futur métier était sur la sellette, le fait de monter à cheval était déjà quelque chose qui me posait question : après 10 ans de club j'ai été dégoutée de l'équitation et je nai fait quasiment que du travail au sol et des balades pendant deux ans. Avec mon entrée en formation, j'ai repris gout à la monte à cheval : j'adore les sensations, le côté travail physiqye et mental, la collaboration avec le cheval, le remise en question perpétuelle. Je préfère toujours passer du temps aux côtés des chevaux plutot que sur leur dos, de loin, mais j'aime quand même énormément monter à cheval. J'aime aussi enseigner l'équitation (je donne des cours du débutant au galop 4), transmettre à mes cavaliers le bon état d'esprit, me creuser la tête pour trouver les meilleurs mots, exemples et analogies pour leur expliquer un principe, une action ou un exercice, créer du lien avec mes elèves et ma cavalerie, voir mes élèves s'investir et prendre du plaisir, consater leurs progrès... Ca me passionne  Smile

Mais la question revient toujours à mon esprit régulièrement : est-il juste de monter à cheval alors qu'eux n'ont rien demandé ?
C'est une question que je trouve capitale de me poser en tant que future professionnelle du milieu... Et au-delà de ça, j'ose espèrer que toutes les personnes pratiquant l'équitation se sont déjà posées cette question un jour.


Voila quelques questions ouvertes en vrac, je vous laisse vous exprimer Smile
Pourquoi montez-vous à cheval ?
Cela vous arrive-t-il de culpabiliser de monter à cheval ?
Pensez-vous que le cheval peut trouver un intéret et du plaisir à être monté ?
En tant que passionnées, pourriez-vous être épanouies auprès des équidés sans monter à cheval ?
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Barya

Barya



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MessageSujet: Re: Pourquoi monter à cheval ?   Pourquoi monter à cheval ? EmptyDim 24 Avr - 19:05

Tu te doutes peut-être que je me suis posé la question aussi ^^'
Alors ce que je me raconte pour dormir : après des siècles de sélection artificielle, interagir avec nous fait partie des chevaux (et même si c'est moins poussé chez le cheval, observer les chiens me provoque de sacrées réflexions sur la sélection artificielle, quand on voit les comportements qu'ils sont capables de proposer parfois très très jeunes). Le cheval est devenu un animal de compagnie. D'ailleurs les mustangs sont plus ou moins familiers et curieux de l'humain assez spontanément.
Bon, mais ça ne veut pas dire qu'il faut leur monter dessus !
Je monte à cheval évidemment parce que j'aime les sensations à la base. Y a un moment où je me suis sérieusement posé la question de continuer avec Borgia et puis j'ai réalisé qu'il était vraiment content de pouvoir courir dehors, et malheureusement je ne pouvais pas lui offrir ça sans monter sur son dos. J'ai fait un peu ma paix avec ça même si ça implique des contraintes physiques pour lui et des peurs (il a bien plus de peurs à cheval qu'à pied).
J'ai beaucoup culpabilisé de monter dessus, ça m'arrive encore, après une longue rando ou si on s'est un peu battus (ce qui est rarissime en vrai ahah). Aujourd'hui ce n'est quasiment plus le cas, parce qu'on a trouvé un peu notre petit confort. Quand je sens qu'il n'a pas envie, je descends. Si un jour il me fait comprendre qu'il en a marre, ce sera fini, ou je chercherai une solution pour lui redonner de la motivation.
Il me donne son accord au montoir. Ok c'est un apprentissage mais il n'est plus jamais contraint de venir au montoir et il est déjà arrivé qu'il me dise non et que je ne monte pas. Il est aussi arrivé, souvent, qu'il se tortille dans tous les sens pour venir au plus près, ce que j'ai interprété comme une façon pour lui de faire en sorte d'arriver à la finalité du comportement = que je monte dessus.
Je pense qu'il y trouve son compte, au moins en balade. Quand on part beaucoup en balade il vient avec plus d'enthousiasme me voir au pré. Et les rares fois où je monte en carrière, j'incorpore pas mal de récompenses à la séance même si je suis à cheval, ce sont des séances courtes et peu contraignantes.
Par contre, il y a des choses auxquelles j'ai renoncé, comme le dressage dont je crains que ce ne soit pas toujours une discipline qui amène des émotions positives, ou emmener mon anxieux en concours. Je le referai peut-être occasionnellement mais je sais que ce sont des choses qui lui coûtent vraiment cher émotionnellement.
Enfin je mets un point d'honneur à utiliser du matériel confortable et adapté. Je ne me verrais plus utiliser un mors (et plus je fais de biblio moins j'ai envie) ni une ennasure rênes ajustées. C'est un petit truc en plus pour me dire que je ne fais pas trop de dégât.

Enfin oui, si demain mon cheval se blesse et n'est plus montable, j'y trouverai toujours mon compte. J'adore travailler à pied, j'adore tout ce qui touche à la cognition, et je suis avant tout à la recherche d'une chouette relation et je sais qu'il y a plein de manières d'y arriver.

A ce jour je pense que l'équitation apporte encore quelque chose à ma relation avec mon cheval. Peut-être qu'un jour ce ne sera plus le cas, ou je me rendrai compte que je me plante depuis le début, mais je pense que c'est une partie d'un tout même si je monte peut-être une fois par mois ^^
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galop.infini

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Localisation : Le Sud

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MessageSujet: Re: Pourquoi monter à cheval ?   Pourquoi monter à cheval ? EmptyDim 24 Avr - 21:47

Alors pavé en vue, je pense. XD

Est-il juste de monter à cheval alors qu'eux n'ont rien demandé ?
On peut aussi se poser la question pour tout ce qui concerne nos interactions avec eux. À la base, les chevaux vivaient "tranquillement" dans la nature, sans humain, sans barrière. Est-il juste de leur imposer des barrières ? En échange d'un certain confort de vie, de la nourriture à volonté, plus de risque de se faire dévorer  à chaque seconde(même si la feuille qui tombe cache peut-être un puma, on sait jamais XD), pour moi ces barrières ne sont rien en comparaison à la vie qu'ils mènent à l'état sauvage. Mais du coup, qui dit barrières dit moins de mouvement, et que faire pour palier à ça ? Le mouvement est essentiel aux chevaux, à nous de faire en sorte que le cheval puisse se déplacer librement déjà dans son lieu de vie aménagé, qu'il ait suffisamment de place, des copains, mais le souci c'est le risque d'ennui à force de rester dans le même lieu tout le temps. L'humain a donc, pour moi, le devoir d'enrichir l'environnement du cheval, en le sortant, à pied ou monté, ne serait-ce que pour lui faire découvrir d'autres lieux stimulants pour son corps et son cerveau, et avoir un cheval bien dans ses sabots.

Pourquoi montez-vous à cheval ?
Je monte à cheval car j'aime cette sensation de ne faire qu'un avec cet être, l'impression de sentir le sol avec quatre sabots qui se gèrent parfaitement plutôt qu'avec mes deux pieds qui sont approximatifs, la connexion qui s'établit est juste magique, j'aime aussi participer au confort physique du cheval.
Je pense que comme pour l'humain, le cheval vit mieux, plus longtemps, si on mène son dressage de manière à équilibrer sa musculature, à l'assouplir, qu'il ne se blesse pas tout le temps à cause d'une asymétrie trop prononcée, à condition de respecter profondément le cheval dans sa globalité, hors de question d'employer la force pour arracher des mouvements qui n'auraient alors plus aucun bénéfice et ne feraient que du mal au cheval.
Et je pense que mentalement ils ont aussi quelque chose à y gagner, le fait d'être montés les fait se dépenser, et si c'est demandé correctement je suis même sûre que le cheval peut voir l'équitation comme un jeu, quelque chose de super chouette qui le change de son pré !
Bien sûr à condition que le dressage soit, encore une fois, mené intelligemment, donc bien loin souvent de ce qu'on voit en clubs classiques et sur les circuits de compétition.

Cela vous arrive-t-il de culpabiliser de monter à cheval ?
Honnêtement, oui, quand je n'ai pas écouté le cheval ou mon intuition et que je suis allée trop loin parce que "il faut", en général.
En exemples :
• Quand j'ai perdu patience et me suis énervée sur ma jument, je me sentais terriblement mal de lui avoir infligé ma colère alors qu'elle ne méritait pas ça du tout.
• Quand j'ai insisté pour la monter alors qu'elle m'a clairement dit qu'elle avait mal au dos, elle m'a mise par terre ce jour-là et c'était bien fait pour moi.
• Quand j'ai prolongé une séance alors que le poney était super, mais que cette prolongation a détérioré tout ce qu'on avait obtenu jusque-là, juste parce que les autres cavalières étaient encore à cheval et que ça allait sembler bizarre que j'arrête si tôt.
• Quand j'allais dans un club où je devais monter un cheval qui n'avait plus aucun muscle au niveau du dos, qui le creusait alors que je passais la brosse douce tout doucement, et qui n'avait pas une selle adaptée qui lui écrasait le garrot, mais vu que c'était le seul club du coin avec un terrain de cross ""potable"", je me forçais à y aller, pour progresser. Je ne pouvais cautionner ce genre de club, je ne veux pas sacrifier les chevaux dans un but égoïste de progresser techniquement, en plus je n'ai pas progressé, j'ai juste failli me dégoûter pour de bon de l'équitation.
• Et j'en ai encore pas mal, mais je vais arrêter là. Ces situations de culpabilité m'ont permis de me prendre conscience de la dure réalité du monde équestre, et que j'en avais assez de cet égoïsme, de cette utilisation du cheval comme si c'était un faire-valoir, un piédestal, que le cheval a toujours raison, qu'il vaut mieux l'écouter lui d'abord, puis sa propre intuition, et pas tous les conditionnements appris en club qui donnent une vision faussée du cheval, bien loin de celle décrite dans les livres des Grands Maîtres ou même des Écuyers d'aujourd'hui hors des circuits classiques de compétitions. Et que je voulais changer ce monde, en commençant par mon coin. Et je sais que d'autres personnes ont cette optique, toi, Calamity, par exemple, et je ne peux que saluer ton courage d'oser te battre directement sur le terrain en devenant monitrice !

Pensez vous que le cheval peut trouver un intérêt et du plaisir à être monté ?
Je crois que j'ai répondu à cette question plus haut, oups. Razz Mais oui, j'en suis persuadée. Si c'est bien amené dès le début de son éducation, l'équitation peut être une source de plaisir et d'intérêt pour le cheval. J'ai quelques fois croisé des chevaux qui se plaisaient vraiment dans ce qu'ils faisaent, c'est vraiment extra de sentir qu'ils partagent notre enthousiasme ! Un poney de club qui adorait sauter, vraiment, il allait vers sa barre calmement mais franchement, oreilles devant, parfois même il faisait un petit bond de joie après un saut qui lui a plu. Meloja pareil, en saut quand je raccourcissait les rênes elle se tenait prête à partir et à enchaîner, les yeux pétillants, et en longe elle m'a plusieurs fois demandé d'aller sauter une barre qui était restée sur la piste en la pointant de son petit bout du nez trop mignon. Rohirrim, lui c'était carrément la métamorphose, au début de notre travail ensemble il rechignait à aller en carrière, mais au bout d'un mois ou deux c'était limite s'il ne me tractait pas vers la carrière, il m'accueillait en hennissant joyeusement et venait vers moi, et au travail mais c'était un ange ! Malgré sa coordination douteuse au début, il faisait de vrais efforts et se montrait d'une finesse surprenante vu son gabarit de gros camargue pataud, et il jouait autant que moi, on jouait à allonger l'allure, à la rassembler, à qui sera le plus fin sur des transitions rapprochées, sa coordination s'est grandement améliorée, à chaque fin de séance il était grandi mentalement, content, fier de lui, et sa locomotion était bien meilleure qu'au début. Le dressage était devenu un jeu pour nous, aujourd'hui encore je n'en reviens pas.
Je suis donc persuadée que oui, le cheval peut être content d'être monté, et y trouver son compte, si un dialogue respectueux s'instaure entre le cheval et le cavalier. Un dialogue, donc que le cavalier sache aussi écouter ce que le cheval à a dire. Wink

En tant que passionnée, pourriez vous être épanouie auprès des équidés sans monter à cheval ?
Si pour une raison ou une autre je ne pouvais plus monter, ou si l'envie me passait, je ne regretterais pas, il y a tellement de choses à faire à leurs côtés, même juste passer des heures à les regarder, à les brosser, à les caresser, les travailler uniquement à pied, ou même les balader à pied, me suffirait. C'est ce que je fais avec Meloja, et ça nous convient parfaitement. Je ne regrette rien, elle reste ma Doudouille avec qui je partage des bons moments rigolos, ne serait-ce qu'en l'écoutant mâcher sa "pâtée" de probiotiques et trois granulés et en voyant sa tête de jument qui se régale, ça suffit à refaire ma journée ! Rire
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A&A




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MessageSujet: Re: Pourquoi monter à cheval ?   Pourquoi monter à cheval ? EmptyMar 26 Avr - 20:41

Pourquoi montez-vous à cheval ?
Evidemment, pour le plaisir que cela procure. J'aime surtout beaucoup cette sensation de dialoguer avec l'animal, "de ne faire qu'un" (c'est cliché, mais c'est ça), de ressentir tout ce qu'il raconte, bien plus qu'à pieds. A pieds, je décrypte, je déchiffre, j'entends, je dialogue (idéalement, hein ^^). Monté, on est pas juste dans de l'entente, on est vraiment dans un ressenti physique de ce qu'il raconte, de ce qu'il veut. L'équitation, pour moi, c'est avant tout un amusement à deux (ou plus en compagnie d'autres cavaliers).

Cela vous arrive-t-il de culpabiliser de monter à cheval ?
En devenant ostéopathe, avant même d'être diplômée, j'ai eu beaucoup de mal à monter en club car je vois tous les blocages, tous les maux qu'ils ont. J'étais déjà sensible depuis toujours à la manière dont on les traitait, ainsi que la façon dont on les remerciait en cas d'accident, maladie ou de vieillesse ; ça commençait à faire beaucoup. Surtout que même si les chevaux voient l'ostéopathe une ou deux fois par an, c'est impossible qu'aucun n'ait de blocage entre temps (et d'ailleurs, on n'aurait pas besoin de l'ostéopathe du coup, si c'était le cas).
Aujourd'hui j'ai trouvé un club qui me convient très bien et dans l'apprentissage des enfants et des adultes, débutants et confirmés, et surtout dans le bien-être (club labellisé bien-être FFE d'ailleurs, mais il ne l'était pas quand je suis arrivée). Pour les blocages, aujourd'hui je sais que chaque blocage n'est pas douloureux et surtout la monitrice comme la responsable essaye d'être à l'écoute des chevaux. Je vois des chevaux qui se musclent à l'endroit alors qu'ils étaient complètement de travers parce que bloqués. Ils sont toujours bloqués mais on les remet droit, un peu comme quelqu'un qui n'irait jamais chez l'ostéo mais qui irait chez le kiné... (sauf qu'il se tape aussi des débutants).
Bref, un équilibre précaire de "c'est pas la panacée mais je cherche au mieux".

J'ai aussi arrêté de culpabilisé sur mon niveau équestre (même si ici, on cherche toujours à te rappeler que t'as jamais vraiment pris de cours et que ça se voit ^^'). Je sais que j'ai trop de mains, pas assez de jambes, je me hisse difficilement là-haut... Mais comme je fais au mieux et que j'essaie constamment de progresser, j'ai accepté de ne pas avoir un niveau pratique égal à mon niveau théorique et de ne pas être un monstre pour autant. Je connais plusieurs professionnels qui ont arrêté de monter, je pense honnêtement que c'est plus souvent une question d'ego qu'une question de bien-être équin. Car le principal, c'est qu'on sente qu'on se fasse tous les deux plaisirs, et ça ça prouve qu'ils sont ok qu'on ne soit pas parfaits tant qu'on s'applique et surtout, qu'on les écoute.

Pensez-vous que le cheval peut trouver un intéret et du plaisir à être monté ?
Je pense que si quelqu'un n'a jamais ressenti que sa monture avait un plaisir à être montée, il faut vraiment qu'elle se remette en question ET sur la manière dont elle monte à cheval (et je ne parle pas de technique, pour en revenir à mon paragraphe précédent), ET sur la manière dont elle écoute et ressent les informations communiquées par son cheval. Parce que pour moi, c'est une évidence.

En tant que passionnées, pourriez-vous être épanouies auprès des équidés sans monter à cheval ?
J'ai fais de nombreuses pauses dans ma vie (dont actuellement) en étant plutôt épanoui, oui. Mais chez moi, c'est un peu comme une clope : c'est dès qu'on remonte dessus que l'on ressent ensuite le manque. Il y a un vrai manque à ne pas monter, viscéral, qui parfois ce fait sentir malgré le fait que je côtoie des chevaux très régulièrement pour mon travail.
Ca peut être en fonction de la météo, de discussions, mais surtout quand un cheval te demande d'y aller et que tu lui dis non.
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MessageSujet: Re: Pourquoi monter à cheval ?   Pourquoi monter à cheval ? EmptyMer 27 Avr - 11:47

J'aimerai bien que tu répondes toi-même à ces questions, en tout cas j'espère que ta démarches de nous questionner te permettra d'y répondre pour toi-même ! Smile

Je crois que j'ai commencé à monter à cheval parce que c'était la façon conventionnelle d'être avec les chevaux. Je continue à monter parce le champ de la communication est plus large, on communique par le ressenti, autant du cavalier que du cheval.
Je monte à cheval parce que cela me recentre sur moi-même dans le but de rayonner autour de moi, cela me permet de gérer mes émotions qui transpirent dans mon corps, alors que j'ai justement besoin de ce corps pour communiquer et écouter par le ressenti.
Je monte aussi à cheval parce que j'ai la sensation qu'une activité leur permet de se sentir mieux dans leur corps également.

Cela m'est arrivé et m'arrive parfois de culpabiliser de monter à cheval. Je me dis surtout "en fait j'utilise ce cheval pour mon plaisir personnel, il est à ma disposition.". Pour pallier à ça, j'écoute et je ne laisse plus parler mon ego.
Un jour où il fait super beau après des semaines de pluie, si je décide de monter et que le cheval m'indique qu'il ne veut pas de ma présence, je l'accepte et cela n'est pas du tout un problème, je repars chez moi.

Et donc je pense, j'en suis même sûre aujourd'hui, que le cheval prend plaisir à être monté dans certaines situations. Mais cela n'est clairement pas inné, c'est au cavalier de lui donner du plaisir, tout comme on donne à l'enfant le goût de l'effort à l'école.
J'ai l'exemple du jument aux écuries, qui n'y prend aucun plaisir. Elle en donne tous les signes, et les quelques rares fois où j'ai pu la sortir, je lui ai proposé une activité à pied plutôt que monté, car elle ne me donne même pas envie de la monter tellement elle le vit mal. Notre seule présence n'est pas agréable pour elle, même à pied.
A contrario, la ponette dont je m'occupe, quand elle veut sortir (je ne la monte pas), me suit jusqu'à la sortie. Quand elle ne veut pas, je le sais et je la laisse tranquille au pré.
Finalement, au lieu de répondre à la question "est-ce que le cheval trouve un intérêt à être monté ?" je répondrais plutôt à la question "est-ce que le cheval trouve un intérêt à être avec l'humain et à suivre ses indications?"
Soit le cheval vit ça comme une contrainte, qu'on soit sur du TAP, de l'attelage, des longues rênes, de la monte, soit il le vit comme une recherche de communication qui lui permet aussi de faire d'autres choses (galoper avec d'autres chevaux en balade). Mais en tout cas, c'est à nous de le lui montrer et de susciter - ou non - son adhésion. Voilà comment je vois les choses.

J'aime beaucoup monter à cheval, car je peux me déplacer dans pleins d'endroits différents, mais j'aime encore plus être avec les chevaux donc je pense que si j'étais contrainte de ne pas monter, je rebondirai du moment que je puisse les côtoyer d'une autre façon.
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