J'avoue que je suis super dubitative sur le fait d'affirmer ou pas qu'un cheval peut faire semblant. Cela nécessite d'avoir réalisé toutes les expériences scientifiques sur les chevaux prouvant que c'est sûr que non, un cheval ne peut pas faire semblant.
Je ne m'y connais pas assez en éthologie, mais j'ai l'impression qu'on en est quand même au tout début de notre compréhension du comportement de pas mal d'animaux, et je ne me rends pas compte de l'importance des études menées sur le sujet par rapport à d'autres domaines scientifiques.
j'aurais donc plus tendance à me dire que jusqu'à présent, rien ne prouve qu'un cheval peut faire semblant. On sait que des animaux peuvent simuler une blessure (par instinct), vu la quantité de chose qu'un cheval peut apprendre, ça ne me semblerait pas idiot qu'un cheval puisse apprendre à simuler quelque chose.
Après j'aurais du mal à croire qu'un cheval puisse se dire "je vais faire semblant d'avoir peur de ça , comme ça mon cavalier va avoir peur aussi et descendre". Par contre, qu'un cheval associé des gestes (écart, refus d'avancer...) avec lefait que le cavalier descende, cça ne me semble pas impossible (mais si ça se trouve ça l'est). Le cheval ne simulera pas une émotion mais il reproduira des gestes qu'il associé au but qu'il souhaite atteindre.
Bref, je suis dubitative sur les "c'est impossible qu'un animal fasse ça", vu la difficulté de prouver l'incapacité de l'animal à raisonner sur certains points.
Après, je trouve que l'article mélange deux choses : le fait de "gagner" et de faire semblant restent deux choses assez distinctes.
pour le fait de "gagner", ils ne parlent que du ressenti du cheval, déjà je trouve que c'est une erreur. Si un cheavl refuse par exemple de traverser un ruisseau et que l'on s'arrête pour ne pas monter en pression, ce n'est pas une mauvaise idée : on peut travailler le passage du ruisseau à pied, faire passer un autre cheval devant, travailler sur de petits ruisseaux. .. Mais il n'est pas impossible que le cavalier voit plus tard le passage de ce ruisseau comme "difficile", puisqu'il aura abandonné devant. Et du coup, être plus anxieux la fois suivante et transmettre cette anxiété au cheval.
Je sais que personnellement je raisonné beaucoup ainsi et si je cède devant une difficulté, j'en ai beaucoup plus peur. Attention, il ne s'agit pas de gagner contre le cheval, mais contre la difficulté... question de point de vue en fait.
Bref, je ne pense pas qu'il y ait UN moyen de passer une difficulté, ça va beaucoup dépendre du cavalier, du cheval, de ses possibilités de travail, de son niveau, de la relation avec le cheval... Je n'aime pas trop le ton "faut faire ci" de l'article.