Personnellement, je trouve cet article culpabilisant au possible. Je vais essayer de trouver la version originale pour en savoir plus, car je suppose que le protocole et l'interprétation doit laisser à désirer. Tout ce qui sort dans des revues scientifiques n'a pas forcément été réalisé de manière rigoureuse, malheureusement, cela dépend du niveau d'exigence de la revue concernée.
En effet, on ne PEUT PAS faire un lien entre le cavalier et les douleurs dorsales de sa monture sans prendre en compte le niveau dudit cavalier, son assiette, sa manière de monter (assis, équilibre, selle adaptée ou non...). Et au niveau du cheval, son ossature, sa musculature, son physique (bien fait et porteur ou mal taillé et qui a déjà du mal à se tenir lui-même).
Je passe mon temps à déculpabiliser sur le terrain des miss enrobées qui pensent que leur poids est à l'origine des douleurs de leur cheval alors que dans la majorité des cas, les dysfonctions ostéopathiques dorsales sont liées à un tout autre problème : compensation suite à une dysfonction ostéopathique de l'arrière-main OU épaules bloquées par une selle trop étroite ou mal positionnée sont honnêtement les soucis dans plus de 9 cas sur 10. Il est très rare qu'une vertèbre soit bloquée non pas par compensation mais par un choc sur ladite vertèbre, seul ou répété.
Par contre, effectivement avoir un cheval avec un dos court quand on a soi-même besoin d'une selle large, ça peut provoquer des soucis au niveau des épaules ou des lombaires, et là c'est douloureux. Mais l'inadéquation cheval / cavalier, où le saddle-fitter ne trouve rien à proposer qui convienne aux deux, reste quand même assez rare il me semble. Surtout que souvent, les femmes rondes complexent énormément et ne vont d'elles-mêmes pas choisir un pur-sang mais plutôt un cheval ou gros poney porteur.